La chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes près la Cour d’appel de Tunis a décidé d’alléger la peine de prison d’Anouar Bayoudh à deux années de prison et de commuer la peine de son amie Farah Haddad de deux ans de prison ferme en une peine de deux années avec sursis, ce qui veut dire qu’elle quitte la prison, a indiqué, dimanche, à l’agence TAP, le porte-parole de la Cour d’appel de Tunis, Ali Guigua.
La 5e chambre criminelle spécialisée dans les affaires à caractère terroriste près le tribunal de première Instance de Tunis avait rendu, le 3 mai dernier, son verdict dans l’affaire impliquant le jeune homme Anouar Bayoudh et son amie dans une affaire terroriste.
Anouar Bayoudh a été condamné à 4 ans de prison alors que son amie à 2 ans de prison ferme. Les deux suspects ont été également mis sous contrôle administratif pendant deux années et ce, après avoir été reconnus coupables dans des affaires terroristes.
Le 4 juillet 2016, le juge d’instruction a délivré deux mandats de dépôts à l’encontre des deux suspects pour affiliation à l’organisation terroriste Daech et ce, après leur audition.
Les deux suspects ont été arrêtés à leur arrivée à l’Aéroport de Tunis-Carthage en juillet 2016 en provenance de Turquie et transférés à l’unité spéciale des affaires terroristes à la caserne de la Garde nationale d’El Aouina. Le ministère public avait émis un mandat d’amener national et international à leur encontre depuis leur déplacement en Syrie en novembre 2015.
Anouar Bayoudh est le fils du colonel major Fethi Bayoudh, chef de service de pédiatrie à l’Hôpital militaire de Tunis qui avait trouvé la mort dans l’attentat de l’aéroport Atatürk, à Istanbul, le 28 juin 2016.
Il s’était rendu en Turquie pour tenter de rapatrier son fils détenu dans l’une des prisons turques, après son retour de Syrie.