Tunisie : ” Toute solution à la crise du CSM doit être issue de la famille judiciaire “

” Toute solution à la crise du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) doit être issue de la famille judiciaire “, ont averti, mardi, les auteurs de l’initiative pour l’aplanissement des difficultés qui entravent la mise en place de cette instance constitutionnelle.

Lors d’une plénière, aujourd’hui, de l’Assemblée des représentants du peuple, le ministre de la Justice, Ghazi Jeribi a déclaré que ” le gouvernement sera forcé de proposer des solutions, si la crise du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) persiste “.

” Au cas où les magistrats se retrouveraient dans une impasse, le gouvernement va soumettre au parlement des propositions pour transcender cette crise “, a-t-il dit.

A ce propos, les trois initiateurs ont appelé l’ensemble des magistrats à réagir positivement à leur initiative dans l’intérêt supérieur de la patrie.

Dans une déclaration, ils ont rappelé avoir entamé, depuis le 20 janvier 2017, des rencontres avec toutes les parties concernées pour trouver une issue heureuse à cette crise.

Trois membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) avaient annoncé, vendredi dernier, le lancement d’une initiative pour aplanir les difficultés qui entravent la mise en place du Conseil et résoudre les problèmes auxquels fait face le secteur de la magistrature.

Il s’agit du premier président du Tribunal administratif, Abdessalem Mehdi Krissiaa, du président du Tribunal immobilier, Radhouane Ouarthi et du vice-président de la Cour des comptes, Noureddine Zaouali.

Ouverte à toutes les composantes du paysage judiciaire, cette initiative vise à définir les meilleurs moyens pour juguler cette crise dans les plus brefs délais a expliqué Ouarthi à l’agence TAP.

Les initiateurs envisagent, aussi, de se rendre au siège de l’Instance provisoire de l’ordre judiciaire pour écouter les propositions de ses membres, a-t-il poursuivi.