Tunisie : Ouverture à la circulation d’un tronçon de 100 km de l’autoroute Sfax- Gabès, le 28 novembre 2016

Le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement Territorial, Mohamed Salah Arfaoui a annoncé, mardi, qu’un tronçon de 100 km de l’autoroute Sfax-Gabès sera ouvert à la circulation, le 28 novembre 2016, soit avant la Conférence internationale sur l’investissement, qui sera organisée en Tunisie les 29 et 30 novembre prochain. Le tronçon restant, soit 40 km sera aménagé en 2017, a-t-il dit.

Intervenant à la séance d’audition de la commission parlementaire de l’Industrie, de l’Energie, des Ressources Naturelles, de l’Infrastructure et de l’Environnement à l’ARP, le ministre a évoqué, en ce qui concerne l’Autoroute Sfax-Gabes, des problèmes d’ordre foncier et d’expropriation des terres, lesquels ont retardé le parachèvement des travaux de cette autoroute. Cet ouvrage routier aurait dû être opérationnel en Septembre 2016.

Le député Badreddine Abdelkefi (Ennahdha) a appelé le ministère de l’Equipement à enquêter sur les causes de l’accroissement des accidents de route, notamment, des renversements de camions transportant des briques, qui surviennent à l’entrée de la ville de Sfax. “Il faut voir s’il s’agit d’une erreur technique, avant de prolonger l’autoroute jusqu’à l’entrée de la ville”.

Le ministre de l’Equipement s’est engagé aussi, devant les députés d’œuvrer, à parachever les travaux d’aménagement de l’autoroute Oued Zarga-Bousalem avant la fin de cette année, rappelant que les projets routiers en cours portent, essentiellement, sur l’aménagement de 385 km d’autoroutes. “La Tunisie abritera, en mai 2017, un congrès international sur la sécurité routière, c’est pour cela que les projets autoroutiers figurent parmi nos priorités”.

Mourad Hmaidi, député du Front Populaire a attiré l’attention sur l’absence d’entretien permanent des routes et des infrastructures, qui fait perdurer les problèmes sur le réseau routier. Il a fait remarquer que pour pérenniser les ouvrages et les projets d’infrastructures, il faut assurer l’entretien et le contrôle et non seulement chercher à parachever les travaux dans les délais.

“Le rythme de réalisation des projets a évolué, mais ce n’est nullement rassurant en l’absence du suivi et du contrôle technique nécessaires et sans la conformité aux normes exigées dans le cadre des marchés ou des cahiers des charges”, a lancé Hmaidi.

Le ministère de l’Equipement prévoit d’entreprendre plusieurs projets en 2017, moyennant un budget global estimé à 1,829 milliard de dinars, dont 1,350 milliard de dinars destinés à des investissements directs.