La loi sur la réconciliation, une entrave à la justice transitionnelle, selon le CPR

Le projet de loi sur la réconciliation économique et financière, discuté par la commission de législation générale à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), représente une entrave à la justice transitionnelle, a estimé, mercredi, le président du comité politique du CPR, Samir Ben Amor.

S’exprimant, mercredi, à Tunis lors d’une conférence de presse, il a souligné l’unanimité contre ce projet de loi qui vise a-t-il dit à consacrer l’impunité et à blanchir la corruption.
Ben Amor a mis en en garde contre une éventuelle adoption de cette loi appellent à contester sa constitutionnalité, le cas échéant.

En ce qui concerne, l’initiative présidentielle en faveur de la création d’un gouvernement d’union nationale, le président du comité politique du CPR a affirmé que les partis de l’opposition ont été exclus des concertations.

Par ailleurs, le dirigent du parti, Abdelwahab Maatar, a souligné l’échec de l’initiative présidentielle qui vise selon lui à reconstruire le paysage politique dans le pays. ” Le Document de Carthage n’apporte rien de nouveau dans la mesure où il prône un gouvernement de quotas partisans avec le même programme “, a-t-il affirmé.