Tunisie : Participation d’environ 200 jeunes de Tunisie et de l’étranger au forum de la jeunesse à Gafsa

Environ 200 jeunes de Tunisie et de l’étranger participent depuis hier vendredi à Gafsa aux travaux de la 6e session du forum de la jeunesse, organisé par l’institut Français de Tunisie (IFT) sur le thème “Formation et emploi des jeunes”.

Marianne Poche, attaché de coopération à l’IFT, chargée de la société civile a déclaré à la correspondante de la TAP, que cette session se tient dans la région de Gafsa pour permettre aux jeunes et représentants de la société civile dans les gouvernorats du Sud de prendre part à cette manifestation à travers la présentation de leur expériences et projets.

“L’IFT a consacré cette année une enveloppe de 80 mille euros (1 euro=2,11 dinars tunisiens) pour le financement de 12 projets au profit de jeunes promoteurs, rappelant que 9 projets ont été financés en 2015 par l’IFT moyennant 60 mille euros”, a-t-elle ajouté.

Les participants à ce forum qui se poursuivra jusqu’à demain dimanche, ont été répartis sur 10 ateliers pour débattre de thèmes relatifs à l’emploi et la formation des jeunes.

Des expériences réussies dans le cadre du forum 2015 de la jeunesse ont été également présentées . Des interventions ont été données sur les mécanismes et les programmes d’encouragement pour la création de micro projets.

De son coté, la première conseillère de l’ambassade de France à Tunis a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre qui vise à inciter les jeunes à participer à la vie publique et à la création de projets dans leur régions.

Elle a souligné l’importance de consolider les liens entre la société civile en France et en Tunisie rappelant que la France avait consacré un montant de 600 mille euros pour les années 2016, 2017 et 2018 pour le financement de 50 micro projets associatifs en tunisie.

De son coté, Rabiaa Najlaoui, conseillère auprès du président de la république, chargée de la jeunesse a indiqué que la force de la société civile réside dans sa capacité à suggérer et à faire pression, appelant les jeunes à faire le suivi et l’évaluation de leur propositions de projets.