CHAN 2016 (Gr C) : “Hatem Missaoui mérite son poste, et le CHAN est une compétition importante”

Le directeur technique de la Fédération tunisienne de football (FTF), Kamel Kolsi a affirmé que l’entraîneur-adjoint, Hatem Missaoui, a mérité d’être désigné à la tête du onze national au Rwanda, en remplacement du head coach Henri Kasperczak, convalescent.

“Missaoui est un technicien talentueux, et l’occasion est venue pour prouver qu’il a bien mérité ce poste”, a-t-il ajouté.

Le DTN de la fédération a dénoncé, par ailleurs, la mise en doute par certains, de l’importance du CHAN, affirmant que “le vrai problème réside dans le football tunisien”.

“Le programme mis en place par la direction technique pour la préparation du CHAN a tenu compte des engagements des clubs tunisiens dans les compétitions contientales et de la sélection olympique au championnat d’Afrique au Sénégal”, a-t-il précisé.

Il a ajouté, dans une déclaration à l’envoyé spécial de l’agence TAP a Kigali, que “le CHAN est une compétition officielle qui a réuni plus de 50 pays et que nous avons déjà remportée, sans oublier son importance pour le classement Fifa, donc il ne faut pas la minimiser ou la valoriser selon nos propres intérêts”.

Kolsi a souligné que les “joueurs sont habitués au rythme des compétitions et le stage de Monastir a pris en considération ce détail, mais l’essentiel pour moi c’est l’état d’esprit des joueurs et leur confiance en leurs moyens”.

“Tout ce qui a été dit à propos de la participation du onze national au CHAN n’est pas logique et nous éloigne des vrais maux du football national”, a affirmé le technicien tunisien.

“C’est le problème de rythme d’entrainement qui est en question et qui doit être effectué à raison de 7 à 8 séances par semaine, sans oublier l’incapacité d’adaptation au haut niveau, à l’exception de quelques clubs telle que l’Etoile du Sahel dont les jeunes joueurs se sont vite adaptés au sein de l’équipe séniors”.

Il a ajouté qu’il faut développer les conditions physiques des joueurs tunisiens, bien inférieures à celles des joueurs africains, pour qu’ils s’adaptent au mieux au rythme élevé des compétitions d’envergure.