Tunisie : La société civile condamne l’exécution de Cheikh Nimr Baqer al-Nimr

nimrDes partis politiques et des composantes de la société civile ont condamné, lundi, l’exécution, samedi dernier, par le Royaume d’Arabie Saoudite de 47 personnes pour terrorisme, dont le chef religieux chiite Nimr Baqer al-Nimr, figure de l’opposition saoudienne.

Dans une déclaration, le Parti des travailleurs s’est déclaré contre l’implication des leaders d’opinion dans des affaires de terrorisme et la liquidation des opposants sur la bases d’appartenance sectaire, estimant que l’exécution de Cheikk Nimr risque de nourrir la haine et de provoquer des conflits sectaires.

Pour le parti Al-Massar, la vague d’exécution menée par l’Arabie Saoudite se veut un moyen pour détourner l’attention de l’opinion publique sur la montée des protestations populaires et la multiplication des revendications liées à la protection des droits humains au royaume.

Il s’agit, également, a-t-il ajouté, d’une tentative d’étouffer les voix de l’opposition qui commencent à s’élever et à se faire entendre.

Quant au Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), il a dénoncé la condamnation à mort de l’opposant saoudien Cheikh Nimr qui, a-t-il dit, s’oppose aux droits les plus élémentaires, se disant contre la peine de mort notamment pour des considérations politiques.