Tunisie : L’UTT soutient les infirmiers de l’hôpital de La Marsa

La fédération générale de la santé, relevant de l’union des travailleurs de Tunisie (UTT) a organisé, jeudi, un mouvement de protestation, sécurité intérieure de La Marsa.

Appelant à l’application du principe du pluralisme syndical et dénonçant la politique d’exclusion dont fait l’objet l’UTT, les protestataires ont réclamé les mêmes avantages que leurs homologues relevant des autres organisations syndicaux.

A cet effet, le secrétaire général du syndicat des infirmiers de l’hôpital des forces de sécurité intérieure de La Marsa, Aymen Khaldi a fait savoir que les infirmiers protestataires réclament le paiement des heures supplémentaires qui, a-t-il dit, n’ont pas été versées, depuis deux ans.

Les protestataires revendiquent, en outre, de bénéficier des mêmes avantages accordés à leurs homologues, au sein du ministère de la santé. D’autre part, Aymen Khaldi a précisé que depuis 2013, on est pas parvenu à régulariser la situation de ces infirmiers recrutés par le ministère de la santé et rémunérés par le ministère de l’intérieur.

De son côté, le secrétaire général de la fédération générale de la santé, Yassine Barouni a affirmé que ce mouvement intervient suite à l’absence des représentants du ministère de la santé et du ministère de l’intérieur de la réunion de négociation, tenue mercredi, en présence des représentants de la fédération et du syndicat des infirmiers de l’hôpital des forces de sécurité intérieure de La Marsa.

Il a tenu à affirmer que ce mouvement protestataire n’a pas empêché les infirmiers d’interrompre leurs activités. Il a ajouté que les mouvements de protestation se poursuivront à travers un rassemblement, demain vendredi 15 mai, devant l’hôpital des forces de sécurité intérieure de la Marsa.

Le chargé de la communication au ministère de la santé a indiqué à la TAP, que le dossier des infirmiers de hôpital des forces de sécurité intérieure de La Marsa est du ressort du ministère de l’intérieur. A noter que l’agence TAP n’a pas pu joindre le ministère de l’intérieur pour obtenir des précisions sur ce sujet.