Tunisie : Les tensions, à l’origine du changement à la tête du TA

L’Union des magistrats tunisiens a affirmé mercredi que le changement à la tête du tribunal administratif a été basé sur des motifs objectifs et qu’il est le résultat naturel des tensions prévalant dans cette juridiction.

Dans un communiqué publié mercredi, le bureau exécutif de l’Union dénonce les propos diffamatoires visant son président Ahmed Souab au cours de la conférence de presse de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) la veille.

Lesquelles déclarations sont de nature à induire en erreur l’opinion publique et traduisent une ignorance flagrante en matière d’interprétation des textes de loi.

Les déclarations faites lors de la conférence de l’AMT ne servent en rien l’indépendance de la magistrature ni le bon fonctionnement des institutions de l’Etat, selon la même source.

L’Union appelle à l’urgence d’élaborer les statuts des magistrats en application de la nouvelle Constitution. Mardi, la présidente de l’AMT Raoudha Grafi a déclaré que la nomination des magistrats est une forme d’ingérence grave contraire aux dispositions de la nouvelle Constitution et au principe d’indépendance du pouvoir judiciaire. Elle réagissait au limogeage du premier Président du TA et celui de la Cour des comptes.

Grafi a, également, critiqué la campagne de diffamation menée par le président de l’Union des magistrats administratifs, Ahmed Souab contre le Président du TA, Mme Raoudha Mechichi, se disant étonnée de voir sa demande d’audience avec le chef du gouvernement provisoire rejetée.

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