Ouverture officielle du bureau de la FIDH à Tunis

La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) a ouvert, mercredi, son nouveau bureau en Tunisie. La cérémonie d’inauguration s’est déroulée dans un hôtel de la capitale, en présence du président de la FIDH, Karim Lahidji, des membres du bureau ainsi que de représentants de la société civile tunisienne.

« L’ouverture de ce bureau en Tunisie constitue, à plusieurs égards, « une illustration de l’implication de la FIDH auprès de ses partenaires tunisiens », a indiqué Karim Lahidji, mettant l’accent sur l’engagement de la FIDH, depuis le 17 décembre 2010, aux côtés des Tunisiens dans leur lutte exemplaire pour les libertés, l’égalité et la dignité ».

Le bureau de Tunisie, a-t-il expliqué, à pour vocation première de soutenir l’action tunisienne en matière de défense des droits de l’Homme aux fins de contribuer au respect effectif des droits humains et d’impulser la coopération avec les organisations et leurs réseaux sur le terrain ainsi qu’avec leurs partenaires dans les régions les plus reculées.

« Observation de procès, enquêtes, écoute, appui et accompagnement des victimes, interventions contentieuses, plaidoyer auprès des autorités, mobilisation régionale et internationale, outre l’indispensable formation à la citoyenneté, sont autant d’actions à mener quotidiennement par la FIDH », a-t-il énuméré.

Il convient de noter que seulement cinq associations ont adhéré en tant que membres à la FIDH. Il s’agit de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), du Conseil national pour les libertés, de l’Association tunisienne des femmes démocrates, du Forum tunisien des droits économiques et sociaux et du réseau « Destourna ». Fondée en 1922, la FIDH compte aujourd’hui 178 organisations de droits humains membres à travers le monde.

Cette Fédération défend les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels et inscrit ses actions dans le champ juridique et politique, afin de renforcer les instruments internationaux en matière de protection des droits humains et d’en assurer l’application.