Selon le ministre des Affaires sociales, les acquis réalisés au profit des personnes porteuses de handicap sont encore en-deça des attentes de cette catégorie, notamment en termes de développement équitable, intégral et inclusif.
Khélil Zaouia s’exprimait mardi à Tunis à l’ouverture de la conférence nationale sur le thème “Développement et handicap” organisée à l’occasion de la célébration, le 3 décembre de chaque année, de la Journée mondiale et nationale des handicapés.
Il a souligné l’importance qu’il y a de planifier rigoureusement les politiques de développement et de fixer des calendriers précis de programmes de développement à même d’assurer des chances égales pour tous et de favoriser la participation de l’ensemble des membres et institutions de la société, y compris les personnes porteuses de handicap et de leurs organisations représentatives, à l’oeuvre de développement et de progrès social.
Zaouia a passé en revue, à ce propos, les efforts de la Tunisie tendant à faire du développement un processus global, cohérent et intégré, au service de tous, sans exclusion aucune.
Dans une communication présentée à cette occasion sur le thème “handicap et développement”, le directeur général de la promotion sociale, Mohamed Zribi, a estimé que les personnes porteuses de handicap, leurs familles et leurs représentants doivent faire plus d’efforts pour réclamer aux planificateurs du développement leur droit de participation à l’oeuvre de développement, compte tenu des aptitudes et des énergies créatrices qui sont les leurs.
Le président de la Fédération des associations oeuvrant dans le domaine du handicap, Imed Abdeljawad, a indiqué de son côté dans une communication intitulée “Pauvreté, handicap et développement”, que les questions de déficience ne sont pas à proprement parler prises en compte dans les politiques de développement, dans la réalisation des Objectifs du Millénaire et dans les stratégies de lutte contre la pauvreté.