Poursuite des travaux du congrès de l’Alliance démocratique

Le congrès constitutif du parti de l’Alliance démocratique, placé sous le signe « Pour la Patrie », a poursuivi ses travaux, mercredi, au Palais des congrès à Tunis, avec une importante présence des différents acteurs de la scène politique.

Les congressistes, dont le nombre est estimé à 350, discuteront les motions politique, économique, sociale et culturelle, et procèderont à la mise en place d’un bureau politique dont Mohamed Hamdi serait le secrétaire général. A l’ouverture du congrès, le coordinateur général du comité directeur du Congrès, Mohamed Hamdi, a passé en revue les orientations générales de l’Alliance démocratique, affirmant que le parti œuvre pour la construction d’un projet national fédérateur, capable « d’immuniser la révolution » afin de réaliser ses objectifs et d’instaurer un régime démocratique.

« L’alliance démocratique se range aux côtés de la révolution et de la patrie », a insisté Mohamed Hamdi. Candidat probable au poste de secrétaire général de l’Alliance démocratique, Mohamed Hamdi, a déclaré que son parti travaillera pour la concrétisation de certaines priorités dont le rétablissement du rôle de l’Assemblée nationale constituante, l’activation du dialogue national et la mise en place d’une feuille de route claire pour les échéances politiques.

Il a également souligné l’apport de l’Alliance à la rédaction de la Constitution, afin que ce texte soit « une force de progrès garante des droits et libertés et consacrant l’équilibre entre les pouvoirs ». « Il est important d’instaurer une justice transitionnelle complète et globale et d’adopter une loi spécifique pour les partis afin de barrer la route à l’autoritarisme et de consacrer la neutralité des services administratifs et les lieux de culte pour qu’ils soient réappropriés par tous les Tunisiens », a déclaré encore Mohamed Hamdi.

Parmi les objectifs de l’alliance, figurent également l’instauration d’une démocratie participative basée sur la décentralisation, ainsi que la mise en place des piliers d’une économie nationale indépendante et équilibrée et un nouveau schéma de développement à même de répondre aux attentes des Tunisiens. L’alliance démocratique qui est représentée par 11 élus à l’Assemblée nationale constituante, a été formée suite à un rapprochement entre des dissidents du Parti Démocratique Progressiste et un groupe de militants du Parti Réforme et Développement, ainsi que d’un certain nombre d’indépendants.