L’adhésion de la Tunisie au DCAF traduit sa volonté d’assurer le suivi des réformes démocratiques

« L’adhésion de la Tunisie post- révolution au Centre de Genève pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF) vient traduire une volonté politique d’assurer le suivi des réformes démocratiques et de renforcer le rendement de l’armée », a affirmé, mardi, le directeur du Centre Arnold Luethold.

Le directeur du DCAF qui s’exprimait lors d’un entretien avec le ministre de la Défense Rachid Sabbegh, s’est félicité de la coopération entre le département à la Défense et le centre en matière de rationalisation du secteur de la défense, saluant la contribution active des cadres militaires tunisiens aux activités du Centre.

Rachid Sabbegh a, pour sa part, rendu hommage au DCAF pour son soutien aux pays qui aspirent aux changements démocratiques et à la consécration de la justice sociale, saluant, également, l’engagement du centre à mettre son expérience en matière de contrôle démocratique au service de la Tunisie.

Le DCAF est un centre d’expertise créé en 2000 à l’initiative de la Confédération suisse. Il a pour mission de promouvoir la bonne gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité.

Le Centre mène, également, des recherches sur les bonnes pratiques et encourage la mise en place de normes appropriées à l’échelle nationale et internationale.