Ces « six détenus » sont des Tunisiens, je pense, sauf erreur de ma part.
Ces « six détenus » sont en prison pour des crimes dont on les accuse à tors ou à raison, sauf erreur de ma part.
Ces crimes attribués à ces six sont ou politiques ou de droit commun, sauf erreur de ma part.
Ces détenus peuvent appartenir à un parti, un groupe, une bande, une association ou peuvent être individuels, sauf erreur de ma part.
Ces « six détenus » ont commencé leur grève de la faim depuis des jours (10, 15, plus ou moins), c’est-à-dire en pleine campagne médiatique, politique et idéologique pour « la libération de S. Fehri », sauf erreur de ma part. Aucun média, aucune députée, aucun « comité », aucune « association » n’a pipé mot de SIX CAS et tout ce beau monde a voulu renverser la Terre pour UN Cas, sauf erreur de ma part.
J’interpelle la nommée Selma Mabrouk, députée ANC et membre d’un certain « comité de suivi des prisonniers grévistes de la faim » pour lui demander d’expliquer son ineptie pour 6 cas et sa verve fiévreuse pour S Fehri. Bon, d’ac, ses 6 détenus n’ont ni « Cactus », ni « Attounissya », ni de femmes qui peuvent s’entretenir avec un président ou une députée, ni « épaules », ni argent. Ils méritent donc leur sort, qu’ils crèvent, qu’ils crèvent, selon le code du « comité de suivi des prisonniers grévistes de la faim », sa présidente et ses membres. Sauf erreur quelque part.
Réaction du lecteur Amad Salam à l'article Tunisie: Six détenus en grève de la faim transférés à l’hôpital Charles Nicolle