Pour Rafik Abdessalem, les côtes tunisiennes ne dépasseraient pas les 500 km exactement comme celles du Qatar!

Confusion? Ignorance de la géographie et de l’histoire de son pays, absence du sentiment d’appartenance à un pays où on l’a imposé ministre des Affaires étrangères? A regarder la vidéo montrant Rafik Abdessalem sur la chaîne qatarie “Al Jazira Moubasher”, nous ne savons plus si la personne qui s’y trouve, qui y représente la Tunisie millénaire dans un pays né il n’ y a même pas un siècle, est tunisienne ou étrangère?. Un pays, monsieur Abdessalem dont la géographie et l’histoire se résument à des gisements de gaz et une chaîne de télévision

M. bdessalem, les côtes tunisiennes ont une longueur de 1 298 km, vous devriez vous informer plus sur votre pays si vous voulez bien le représenter car il mérite les meilleurs parmi ses enfants. Et l’UGTT que vous décrivez comme la protectrice des minorités “rebelles” a protégé les jeunes révoltés lorsque vous, vous occupiez le poste de chef du département de recherches au centre d’études de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera. Les membres de l’UGTT n’ont pas passé 20 ans en dehors du territoire national lorsque les enfants du peuple souffraient le martyr sous le joug de la dictature même s’ils ne sont pas parfaits, eux sont restés au pays.

Plus que cela, dans les démocraties qui se respectent, les “minorités” sont plus protégées que les “majorités”, ce qui n’est même pas le cas en Tunisie, car vous savez qui sont véritablement les minorités, n’est-ce pas, avouez-le???

Monsieur Rafik, les 0,virgule dont vous parlez avec autant de mépris alors que vous êtes le chef de la diplomatie tunisienne et êtes sensé ne pas dénigrer vos compatriotes à l’étranger sont les enfants de la Tunisie. En tant que diplomate, vous ne devriez pas vous autoriser d’en parler sur ce ton. D’ailleurs, des Tunisiens présents vous ont tout de suite taxé de “ministre d’un parti” et non celui d’un pays allant même jusqu’à décrire votre diplomatie de confuse et servant plus à marginaliser le national en focalisant l’attention du peuple sur l’international comme la crise syrienne plutôt que sur les véritables problèmes de la Tunisie.

Nous aurions cru que votre doctorat en politique et relations internationales de l’Université de Westminster, votre licence en philosophie apparemment obtenue à Rabat et l’Institut maghrébin de recherches et de traduction que vous avez créé à Londres vous avaient appris le b-a-ba en matière de finesse diplomatique. Sans oublier tous “ces intellectuels et chercheurs” que vous auriez fréquentés et qui, eux, vous aurez ouvert l’esprit pour accepter les autres qui plus est, sont vos propres compatriotes. Au lieu de cela, vous nous servez de l’arrogance, beaucoup oubliant que c’est un pêché mortel… Et surtout la méconnaissance de votre propre pays.

Du coup, vous me faites vraiment douter de la qualité des études reçues à Westminster, non, je n’y enverrais certainement pas mon fils… Ce n’est bien sûr ni Oxford, ni Cambrige fort heureusement. Pour l’histoire, elle a occupé la 55ème place des universités anglaises dans un classement réalisé par the Guardian en 2005 et on n’a pas besoin d’être brillantissime pour s’y inscrire. Du coup, vous ne nous décevez plus. Nous sommes aujourd’hui plus avertis que jamais!
A.B.A