L’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALESCO) a dénoncé avec force “l’agression criminelle” perpétrée contre le mausolé de Saida Manoubia, exprimant sa volonté de prendre en charge sa restauration.
L’organisation a estimé dans un communiqué dont la TAP a reçu une copie, jeudi, que l’incendie du mausolé de Saida Manoubia et la destruction de la salle du mausolé est un crime et une agression contre la mémoire tunisienne et le patrimoine matériel et immatériel, considérant cet acte comme une provocation à l’egard des sentiments des Tunisiens.
L’Alesco a rappelé que la sainte Aicha Manoubia a vécu au 13ème siècle après JC , qu’elle était éduquée croyante dans les valeurs de liberté, oeuvrant à diffuser la culture du bien faisant d’elle l’un des symbôles de la ville de Tunis depuis l’époque hafside jusqu’à nos jours.
L’organisation a souligné dans un communiqué la valeur architecturale et esthétique du mausolé qui est l’un des principaux symbôles de Tunis estimant que l’atteinte portée contre “ce bel espace du patrimoine” est une atteinte à l’ensemble des valeurs humaines.
Le communiqué précise que la restauration du mausolé de Saida Manoubia constitue la meilleure réponse à ces crimes qui sont devenus répétitives dans plusieurs pays arabes et islamiques.
Le mausolé de Saida Manoubia avait fait l’objet d’une attaque le mardi 16 octobre courant avec l’incendie du mausolé.
WMC/TAP