Israël a de nouveau haussé le ton contre le Liban, en menaçant de poursuivre ses frappes sur Beyrouth si le Hezbollah n’était pas désarmé.
Le ministre de la Défense, Israël Katz, a déclaré ce vendredi que la sécurité d’Israël ne saurait être compromise, avertissant que l’armée frapperait « avec une force accrue » si les termes du cessez-le-feu signé en novembre 2023 n’étaient pas respectés. Cette déclaration survient au lendemain de raids ciblant la banlieue sud de la capitale libanaise, bastion du Hezbollah. Le président libanais, Joseph Aoun, a dénoncé ces frappes comme une « violation flagrante » de l’accord de trêve, qui stipule notamment le retrait des forces du Hezbollah au sud du fleuve Litani.
Depuis la fin des hostilités, qui ont culminé entre octobre et novembre 2023, c’est la quatrième fois qu’Israël vise directement des positions dans cette zone sensible, ravivant le spectre d’une reprise des affrontements dans la région.