Après quatre mois de transplantation, une équipe médicale a procédé à l’ablation d’un rein de porc chez une patiente américaine, après que son corps ait commencé à le rejeter.
Cette intervention faisait partie d’une étude expérimentale visant à résoudre la pénurie chronique d’organes. En novembre dernier, Tawana Loney, une femme dans la cinquantaine, avait reçu un rein de porc génétiquement modifié. Bien que la transplantation ait initialement donné des résultats prometteurs, Loney a commencé à souffrir d’un rejet en avril, malgré des mois de stabilité. Elle avait auparavant donné un de ses reins à sa mère en 1999, et, après avoir souffert de complications liées à une grossesse, elle avait subi des séances de dialyse pendant huit ans.
L’équipe médicale cherche à comprendre la cause de ce rejet tardif, après que le traitement immunosuppresseur ait été ajusté pour traiter une infection non liée au rein de porc. Bien que le résultat ne soit pas celui espéré, Loney se dit reconnaissante pour l’espoir apporté par cette recherche.