En Europe, le taux de fécondité continue de baisser, confirmant une tendance démographique préoccupante. Entre 2011 et 2022, la moyenne de fécondité dans l’Union européenne est passée de 1,54 enfant par femme à 1,46, masquant toutefois des écarts notables entre les pays. Si certains pays, comme la France (1,79), conservent des taux relativement élevés grâce à des politiques familiales favorables, d’autres, notamment en Europe du Sud, connaissent des taux particulièrement bas, comme l’Espagne (1,16) et l’Italie (1,24). Cette baisse est alimentée par des facteurs économiques, sociaux et culturels, comme le vieillissement de la population et les faibles incitations à la parentalité. La fécondité en Grèce et Finlande reste également faible (1,32). En revanche, des pays comme la Belgique et la République Tchèque maintiennent des taux stables. Face à ce déclin, l’immigration devient essentielle pour compenser le vieillissement démographique, en apportant de la jeunesse et de la diversité, tout en créant des défis pour les politiques d’intégration. La baisse continue de la natalité risque d’entraver la croissance économique, ce qui oblige les gouvernements européens à renforcer leurs efforts pour soutenir les familles et promouvoir des politiques favorables à la naissance.