La psychologue Zohra Aissa a indiqué vendredi que les cas liés à l’hypocondrie, décrite comme “la crainte excessive d’être atteint d’une maladie grave”, ont connu une augmentation chez les personnes âgées de 40 ans et plus.
Elle a souligné dans son intervention, au cours d’un café scientifique organisé à la cité des sciences ayant pour thème “l’hypocondrie: diagnostic et guérison”, que les symptômes physiques de cette pathologie apparaissent sous forme de maux de tête, de difficultés respiratoires, de maux d’estomac et des douleurs au niveau du dos, ajoutant que les sentiments de la peur et des signes d’anxiété élevée accompagnent généralement les signes corporels.
Dans ce contexte, elle a affirmé que les femmes sont plus exposées que les hommes à l’hypocondrie, précisant que ce trouble du comportement touche rarement les enfants à l’exception de quelques cas, pris en charge par les centres de protection des enfants sans soutien familial.
La psychologue a relevé que le traitement de l’hypocondriaque repose essentiellement sur la psychothérapie cognitive et comportementale pour déterminer l’origine de ce trouble et la prescription de médicaments si nécessaire.