La ministre de la Famille présente la nouvelle approche participative pour le cahier des charges des établissements pour personnes âgées

Une séance de travail multisectorielle portant sur la révision du cahier des charges relatif à la création et au fonctionnement des établissements de protection des personnes âgées, émis depuis 2001, a été tenue aujourd’hui, mardi, au siège du Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, selon un communiqué du ministère.

La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Amel Belhaj Moussa, a présidé cette réunion et a indiqué que l’élaboration de la version définitive du nouveau cahier des charges sur la création et le fonctionnement des établissements de protection des personnes âgées adoptera “une approche participative et un processus consultatif rassemblant tous les partenaires sur le contenu du cahier des charges”, appelant à déployer davantage d’efforts pour améliorer son contenu “afin qu’il soit un catalyseur d’investissement et de lancement de projets à haute faisabilité économique dans le domaine des services destinés aux personnes âgées”.

Elle a souligné que le nouveau projet de cahier des charges vise à améliorer la qualité des services destinés aux personnes âgées conformément aux normes internationales, en plus de promouvoir les investissements et de créer des emplois dans les domaines liés à la création de ces strcutures.

Le nouveau cahier des charges fixera les procédures de création des établissements publics et privés de protection des personnes âgées et les conditions qui doivent être respectées dans leur fonctionnement et leur contrôle administratif et financier, a-t-elle fait savoir.

Le nouveau cahier des charges définit les établissements de protection des personnes âgées comme des structures qui hébergent des personnes âgées de manière permanente ou temporaire et fournissent des services de subsistance, d’assistance sociale, de soins sanitaires et de suivi psychologique ainsi que des activités culturelles à leurs résidents.

La révision des conditions de création et de fonctionnement des établissements de protection des personnes âgées s’inscrit dans le contexte des profondes mutations démographiques que connaît la Tunisie, étant donné que le pourcentage de personnes âgées représente 14,2 % de la population totale, contre 13% en 2018. Ce taux devrait atteindre 17 % en 2029, selon le ministère de la Santé.

Cette séance de travail a été tenue en présence des représentants des ministères des Affaires sociales, de la Santé, du Tourisme, du Commerce, de l’Equipement et de l’habitat, de l’Office national de la protection civile, et de l’inspection du travail.

Le nombre d’établissements publics de prise en charge des personnes âgées est de 13 structures, accueillant 378 résidents hommes et femmes, ( 243 hommes et 135 femmes), tandis que 6 autres établissements sont en cours de réhabilitation dans les gouvernorats de Kasserine, Kairouan, Jendouba, Sfax , Ariana et Siliana.

Le secteur privé compte 25 établissements pour personnes âgées, abritant 313 hommes et femmes âgés (152 hommes et 161 femmes), selon le ministère de la Famille.