La Tunisie prête à accueillir les blessés palestiniens : préparations médicales complètes dans la région de Ben Arous

Le gouverneur de Ben Arous, Azzedine Chalbi, a annoncé dimanche que toutes les préparations nécessaires au niveau des institutions de santé de la région ont été achevées pour accueillir les blessés suite à l’agression contre la bande de Gaza. Des groupes de ces blessés attendent d’être transférés pour poursuivre leurs traitements dans les hôpitaux tunisiens.

Le gouverneur a déclaré à l’Agence Tunis Afrique Presse que le déploiement et l’équipement d’un hôpital de campagne, érigé dans l’espace de l’hôpital régional des Jasmins, ont été réalisés logistiquement et humainement. Une coordination avec tous les intervenants a été mise en place pour être prêt à accueillir et prendre soin des blessés palestiniens, assurant les soins médicaux nécessaires.

Diverses institutions médicales de la région ont été préparées et équipées pour recevoir les blessés, tel que l’hôpital des brûlés où ses départements seront mobilisés au besoin pour des interventions médicales et des opérations chirurgicales.

La capacité d’accueil de l’hôpital de campagne est de plus de 120 lits, disponibles pour les blessés afin de continuer à recevoir les soins et traitements nécessaires pour leur rétablissement. Environ 30 lits de soins intensifs seront alloués entre l’hôpital régional et l’hôpital des brûlés pour les cas critiques nécessitant des soins intensifs.

Le ministre de la Santé, Ali Merabet, avait récemment visité l’hôpital de campagne des Jasmins pour évaluer sa préparation et les services qu’il peut offrir, en vue de la possibilité d’accueillir les blessés palestiniens. Il a annoncé le renforcement de cet hôpital en lits de soins intensifs et en équipements nécessaires pour accueillir les blessés palestiniens dès que les conditions le permettront, notamment avec l’ouverture du passage de Rafah.

Les professionnels médicaux tunisiens se sont engagés à apporter leur aide et à encadrer les Palestiniens, soulignant que les hôpitaux publics sont prêts à les accueillir et à les soigner au besoin, dans un esprit d’égalité avec les Tunisiens.