Algérie : peine de mort pour le fils d’un ancien premier ministre dans une affaire d’espionnage

En Algérie, le procureur général près la Cour criminelle d’Alger a requis la peine capitale à l’encontre des accusés impliqués dans une affaire de corruption liée à l’espionnage, à la trahison et à la divulgation des termes du contrat d’achat de 15 avions pour la compagnie aérienne algérienne.

Dans le cadre de ce dossier, le procureur général a demandé, ce dimanche, la peine de mort pour le principal accusé, “W. Benflis”, fils de l’ancien Premier ministre Ali Benflis, qui a occupé le poste de ministre de la Justice pendant le mandat du défunt président Abdelaziz Bouteflika. Il a également requis une peine de 20 ans de prison à l’encontre du responsable des contrats au sein de la compagnie aérienne algérienne, “B.W.”, ainsi que de l’hôtesse de l’air “B.H”.

Les accusations portent sur des actes d’espionnage et de trahison, notamment la fuite de clauses confidentielles liées à l’acquisition des avions pour la compagnie aérienne nationale.

Ces demandes du procureur général marquent une étape significative dans cette affaire de corruption qui secoue le pays et implique des personnalités liées à l’ancien gouvernement.