Tunisie – SNJT : Slogans de solidarité avec la résistance palestinienne scandés à la clôture des travaux

Les travaux du 6e congrès du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) se sont clôturés dimanche à l’aube par l’annonce des résultats de l’élection du nouveau bureau exécutif.

Au deuxième jour des travaux, les congressistes ont élu les neuf membres du bureau exécutif pour le mandat 2024-2026. Il s’agit de Zouhour Habib (388 voix), Zied Dabbar (384 voix), Jihene Louati (361 voix), Yassine Gaidi (345 voix), Habiba Labidi (320 voix), Aida Hichri (301 voix), Karim Wannas (293 voix), Siwar Amaidia (278 voix) et Amira Mohamed (246 voix).

A noter que 20 journalistes, répartis sur deux listes concurrentes et quelques indépendants ont présenté leurs candidatures au bureau exécutif du syndicat.

Mohamed Chakakou avec 240 voix, Wajih El Wafi (230 voix, Rim Saoudi (199 voix) et Meher Sghaier (176 voix) ont été élus en tant que suppléants.

Le congrès du syndicat a connu une concurrence serrée entre les candidats. La première liste “la liste professionnelle indépendantes”, conduite par le journaliste Zied Dabbar a raflé huit sièges. Le siège restant est revenu à Amira Mohamed, présidente de la “liste de la ténacité” composée de seulement six membres.

Il convient de noter que la plupart des membres fraichement élus sont actifs dans le champ syndical. Ils avaient, déjà, assuré des responsabilités dans les anciens bureaux du syndicat ou dans l’une de ses structures.

Près du tiers des membres du Syndicat ont participé au vote, soit 661 journalistes sur un ensemble de 1700.

Le président du congrès, Youssef Oueslati déclaré que lors des travaux, les participants ont été unanimes quant à la nécessité de lutter contre les pressions exercées sur les journalistes, pointant les décrets-lois liberticides, selon ses dires, et qui portent atteinte à la liberté de la presse.

Ils ont, sur un autre plan, appelé à lutter contre l’emploi précaire des journalistes et à développer les lois régissant la profession dans ce sens.

Dans sa déclaration à la TAP, Oueslati a indiqué que sur les 90 recours portés contre certaines candidatures jugées non qualifiées pour avoir des responsabilités ou même pour assister aux travaux du congrès, 40 ont été acceptés. Il a, à ce propos, soulevé la question d’appartenance au secteur et aux critères juridiques devant être appliquées à l’avenir pour le protéger des intrus.

A la fin des travaux, les congressistes ont scandé des slogans de solidarité avec la résistance palestinienne soulignant que le droit palestinien est un droit ineffaçable et que la paix et la sécurité internationales ne se réaliseront qu’après la libération du peuple palestinien et de ses terres.