Faut-il vraiment avoir peur de la variole du singe ?

Après la Covid-19, le monde va probablement être confronté à une autre pandémie, et ce même si pour l’heure les plus touchés sont les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes.

En effet, un reportage de l’AFP montre de longues files d’attente dans le quartier de Bushwick à New York, constituées essentiellement d’hommes âgés entre 20 et 40 ans, «… désireux de protéger leur entourage et d’éviter la variole du singe, ses éruptions cutanées et ses douleurs ».

Selon l’agence française, « la ville de plus de 8 millions d’habitants a vu les contaminations grimper la semaine dernière, avec 461 cas répertoriés vendredi 15 juillet 2022 depuis l’apparition de la maladie aux Etats-Unis en mai dernier, contre 223 lundi ».

La situation est délicate, étant donné que « tout le monde peut attraper la variole du singe, qui se transmet par contacts étroits, mais le vaccin Jynneos est pour l’instant réservée aux hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes, la plus grande majorité des cas détectés. De quoi alimenter les craintes que la communauté LGBTQ, dont New York est l’une des capitales, soit davantage stigmatisée et que le virus devienne “une maladie gay” dans les esprits ».

En tout cas, cette situation est suivre de près.