Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a dit rejeter toute révision ou réforme du système judiciaire à travers des décrets dans le cadre de mesures exceptionnelles.
Dans un communiqué rendu public, ce mercredi, à l’issue de son assemblée plénière, consacrée à l’examen de la situation judiciaire, le Conseil a mis en garde contre le danger pouvant découler de toute pression qui serait exercée sur les juges “, appelant à restaurer la confiance en la justice et les magistrats tunisiens.
Le Conseil supérieur de la magistrature a exhorté les juges à continuer de préserver leur indépendance et d’assumer leurs responsabilités dans la lutte contre la corruption et le terrorisme et dans le règlement des différends dans des délais raisonnables.
Il a également assuré que toutes ses décisions ont été prises et mises en œuvre conformément aux dispositions de la Constitution et de la loi organique portant création du Conseil.
Le président de la République Kaïs Saïed avait promis une révision du système judiciaire, citant, à ce propos, les droits accordés aux membres du Conseil supérieur de la magistrature et l’organisation administrative au sein des Tribunaux.
” Le système judiciaire tunisien sera revu dans son ensemble, y compris les droits accordés aux membres du Conseil supérieur de la magistrature et l’organisation administrative au sein des tribunaux “, a-t-il encore souligné lors d’une réunion du conseil des ministres au palais de Carthage.