La situation judiciaire en lien avec la propagation du covid-19 et la relation du Conseil Supérieur de la Magistrature avec les institutions de l’Etat ont été au centre d’une rencontre entre la présidence de l’ordre judiciaire et une délégation l’Association tunisienne des magistrats (AMT).
L’AMT a insisté, lors de l’entretien sur la nécessite pour le CSM d’adopter une politique de communication claire pour mieux informer sur ses travaux et les mesures prises en matière de lutte contre la propagation du virus.
L’association préconise également l’instauration d’une relation institutionnelle permanente entre le CSM et le reste des institutions de l’Etat à travers la mise en place de mécanismes durables.
La délégation de l’AMT, composée des membres de son bureau exécutif ont également appelé à l’importance de palier aux difficultés rencontrées au cours de la dernière période, e rapport avec la gestion du service judiciaire enter le CSM et le ministère de la Justice.
L’AMT propose dans ce sens la tenue de réunions périodiques entre divers intervenants pour unifier les visions et coordonner les efforts et sortir de la crise avec le moins de dégâts possible.
Les membres de la délégation de l’AMT jugent nécessaire la consultation du Conseil sur les projets de décrets-lois qui concernent la Justice, appelant, dans la foulée le Conseil de l’ordre judiciaire à se prononce sur les projets de modernisation et de numérisation de la Justice ainsi sur l’efficacité des procès à distance.
Sur un tout autre plan, les membres de la délégation souligné l’importance de respecter les délais juridiques dans le mouvement judiciaire. Ils ont mis l’accent sur la nécessité de tenir compte dans les mouvements judiciaires de critères objectifs à l’instar de la compétence et de l’égalité des chances entre tous les magistrats.
La présidente du Conseil de l’ordre judiciaire a assuré, de son côté, que le mouvement judiciaire fera l’objet, bientôt, d’une séance de travail à laquelle participeront toutes les parties concernées.