Tunisie : L’hôpital de Sfax, un joyau non exploité par manque de réactivité !

L’hôpital de Sfax, offert par la Chine à la Tunisie, aurait pu être opérationnel aujourd’hui et aider à désengorger d’autres hôpitaux si un ministre -trop consciencieux- n’avait pas opposé son véto aux équipements dont la Chine comptait, dans la foulée, doter notre pays. Mais passons…

Aujourd’hui grâce à la requête faite par Sonia Ben Cheikh, ancienne ministre de la Santé, à la Chine, l’hôpital pourra enfin bénéficier des équipements en question d’ici 3 ou 4 mois,  coronavirus oblige.

L’hôpital est onstruit dans le respect des plus hauts standards internationaux en matière
d’infrastructure sanitaire: le sol est revêtu de gré dans la masse avec des dalles de 1 m sur 1 m et un joint réduit pour plus de propreté; des escalators mènent aux chambres dotées de 2 couloirs (un consacré au personnel médical et paramédical et un autre affecté aux visiteurs). Le but est d’isoler les patients le temps des consultations et du contrôle médical.

L’hôpital qui souffrait de problèmes d’adduction d’eau en est aujourd’hui pourvu. Mais
supposez que le ministre qui avait rejeté les équipements chinois en ait fait la demande et les a approuvés, peut-être que nous aurions eu aujourd’hui un centre médical de plus pour consolider les autres structures.

Outre ce centre hospitalo-universitaire achevé au mois de novembre 2019, l’infrastructure sanitaire de la capitale du Sud sera consolidée par un autre hôpital financé toujours par la Chine avec une capacité d’accueil de 200 lits et 5 services.

Les deux hôpitaux construits par les Chinois pourront atténuer la pression sur les autres structures de santé à Sfax.

A.B.A