La Commission des droits, des libertés et des relations extérieures au sein de l’Assemblée des représentants du peuple a entamé l’examen de la proposition de la loi organique n°12-2020, relative aux sondages d’opinions.
Les membres de la commission ont souligné, jeudi, l’importance de promulguer une loi régissant le travail des sociétés de sondages d’opinions, vu que celles-ci sont, désormais, devenues un outil pour orienter l’opinion publique, notamment les électeurs.
Selon le parlement, la commission a, aussi, souligné l’importance de créer une instance indépendante qui sera chargée de superviser les sondages d’opinions.
Les députés ont, en outre, insisté sur l’importance pour ces sociétés de protéger les données personnelles et de ne pas les utiliser pour influencer leurs choix ou convictions.
Le sondage d’opinions ne se limite pas aux domaines de la politique, ses résultats peuvent aussi influencer le comportement du consommateur ainsi que la scène médiatique, ont-ils fait remarquer, soulignant l’importance d’imposer des sanctions en cas d’infraction.
Il est, toutefois, important de ne pas recourir aux sanctions répressives et aux amendes car cela va à l’encontre de la liberté d’opinion et d’expression, a relevé un des membres de la commission.
La proposition de la loi organique n°12-2020 relative aux sondages d’opinion a été présentée par une vingtaine de députés, proposée par le bloc démocratique.