Cinéma : Cinq courts métrages à la sauce tunisienne actuellement dans les salles

Dans le cadre de la troisième édition “Ksayer Wou Yhayer”, cinq courts métrages tunisiens produits par Hakka Distribution de 2018 à 2019 sont actuellement en projection dans les salles tunisiennes.

“Ksayer Wou Yhayer” est une manifestation permettant de mettre la lumière sur le court-métrage tunisien en l’introduisant dans le circuit commercial et en permettant ainsi à un large public de découvrir la spécificité du court tunisien alliant esthétique, jeu d’acteur et profondeur de la thématique posée.

Au menu de cette troisième édition, cinq courts métrages à la sauce tunisienne appartenant à tous les genres: “Black Mamba” d’Amel Guellaty, “Le Bonbon” d’Abdelhamid Bouchnak, “Bolbol” de Khedija Lemkecher, “Quand le ciel se met à crier” de Kays Mejri et “les pastèques du cheikh” de Kaouther Ben Hania.

Premier film classé dans le genre “horreur” avant le long-métrage “Dachra” d’Abdelhamid Bouchnak, le court métrage “Quand le ciel se met à crier” de Kays Mejri raconte l’histoire d’un couple composé de Sami (Nejib Belkhadi) et Lilia (Souheir Ben Amara), enceinte dans son neuvième mois. Lors d’une promenade nocturne, le couple rencontre des chasseurs de trésor dans un lieu inconnu. Cette rencontre est le point de départ d’une aventure pleine de terreur pour le couple.

Sous le signe de la légèreté et de l’humour, “Bolbol” de Khedija Lemkecher raconte l’histoire d’un personnage haut en couleur et pleine d’énergie positive “Bolbol” (Fatma Ben Saidane). Pour échapper à la routine, Bolbol décide de se faire inviter chaque soir dans les fêtes de mariage qui se font à côté de sa maison.

Signé la réalisatrice Kaouther Ben Hania, “les pastèques du Cheikh” est une comédie de 23 secondes qui raconte l’histoire du Cheikh Taher (Ahmed Hafiene) un imam pieux et respecté. Il accepte de prier sur la dépouille d’une femme qu’il ne connaît pas, mais son acte de piété s’avère être le péché de trop qui précipitera la spoliation de son pouvoir par Hamid (Bilel Slim), son jeune sous-fifre machiavélique et ambitieux.

Dans son court-métrage “Le Bonbon”, Abdelhamid Bouchnak retrace l’histoire d’un homme ordinaire qui se transforme au fil de l’action et l’environnement social pour devenir un criminel.

Posant la problématique de la femme en Tunisie, “Black Mamba” d’Amel Guellaty raconte l’histoire d’une jeune fille de classe moyenne Sarra (Sarra Hannachi) qui mène, en apparence, la vie ordinaire que sa mère lui a tracée : elle prend des cours de couture et s’apprête à épouser un gentil garçon. Mais Sarra a d’autres plans inavoués à travers lesquels elle veut échapper à sa vie actuelle.

Les films sont actuellement projetés dans les salles de cinéma suivantes: Cinémadart (Carthage), l’ABC et Le Parnasse (Tunis), La Hambra-Zephyr (La Marsa), “Pathé” (Géant-Tunis City), Le Majestic (Bizerte), et Cinéstar (Menzel Temime).