Plusieurs manifestants se sont rassemblés ce jeudi devant l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) pour réclamer l’entrée en activité du Fond de la dignité.
Abordés par l’agence TAP, des manifestants, toutes mouvances politiques confondues (islamistes, nationalistes et partisans de gauche ont imputé au gouvernement la responsabilité du blocage du processus d’entrée en activité du Fonds, rappelant que ” les indemnités qui devraient alimenter le fonds ne proviendront pas du trésor de l’Etat, mais plutôt des organisations de défense des droits de l’Homme et des dons d’organisations internationales.
” L’Etat ne versera qu’un montant de 10 millions de dinars pour ouvrir le Fonds “, ont-ils tenu à préciser.
Ils ont également déclaré avoir envoyé plusieurs correspondances au chef du gouvernement et fait de nombreux pas, y compris l’envoi d’un huissier de justice à la présidence du gouvernement, en raison du retard pris dans l’entrée en vigueur du Fonds qui, ont-ils affirmé, représente un droit de tous les militants.
Ils ont aussi tenu à rappeler qu’ils observeront jeudi prochain un autre rassemblement de protestation place du gouvernement à la Kasbah.
Le Décret gouvernemental n° 2018-2011, fixant les modalités d’organisation, de fonctionnement et de financement du Fonds de dignité et de réhabilitation des victimes de la tyrannie a été publié dans le 18e numéro du Journal officiel de la République tunisienne.