Tunisie : Poursuite des négociations sur les avenants des majorations salariales dans le privé

Le Chef du gouvernement et le Secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), ainsi que le président de l’Union tunisienne du l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), se réuniront la semaine prochaine pour la poursuite des négociations sur les avenants des majorations salariales dans les secteurs de l’agroalimentaire, les hydrocarbures et des cafés a déclaré samedi, Bouali Mbarki, secrétaire général adjoint de l’UGTT.

Présidant un séminaire qui a regroupé des cadres syndicaux à Monastir, Mbarki a expliqué que l’objectif principal de la réunion envisagée, est de résoudre les problèmes liés à la non signature jusqu’à l’heure, de certaines avenants relatifs aux majorations salariales, soulignant que plusieurs salariés n’ont pas encore bénéficié des augmentations.

Il a déclaré qu’un nouveau round de négociations ,autour de la même problématique, débutera au mois de juin prochain et portera en particulier sur les dossiers relatifs au secteur de la fonction publique, la réforme des établissements publics et privés, les offices et un nombre de lois organiques. Dans ce contexte, il a ajouté que la reprise des négociations sur la troisième partie des majorations salariales, a été fixée au mois de juillet prochain.

“Certaines catégories à l’instar des “médecins, enseignants universitaires, et ingénieurs bénéficieront de négociations à part, au cours du mois de juillet 2019 afin d’obtenir des augmentations spéciales”, a-t-il précisé, signalant que les retraités qui bénéficieront aussi de tous leurs droits.

“La centrale syndicale s’emploie également à conclure des accords dans les secteurs de l’enseignement primaire et de la santé” a-t-il affirmé, instant sur l’importance de rétablir la confiance entre les citoyens et l’Etat.

Le secrétaire général adjoint de l’UGTT a, souligné l’importance de l’accord signé recemment dans le secteur public qui porte notamment sur la réforme et la promotion des entreprises publiques afin qu’elles contribuent au développement et à la baisse du taux de chômage

Mbarki a, in fine, fait allusion à la nécessité de traiter certains dossiers délicats dans le cadre des grandes réformes, déclarant dans ce sens que “la France doit présenter des excuses et dédommager la Tunisie suite à l’exploitation de ses richesses”.