Tunisie – JTC2018 : le théâtre comme moyen de réhabilitation et d’expression pour les prisonniers de cinq établissements pénitentiaires

Cinq établissements pénitentiaires dont 4 prisons et un centre de rééducation des mineurs délinquants seront présents lors de la 20ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC) qui se déroulera du 8 au 16 décembre 2018.

Lors de la conférence de presse organisée, mercredi, à la Cité de la Culture, le porte-parole de la direction générale des prisons et de la rééducation Sofiene Mezghiche a fait savoir que la participation des prisonniers dans le cadre de cette manifestation théâtrale s’inscrit dans le cadre de la politique réformatrice de la direction pénitentiaires soulignant, à ce sujet le rôle du théâtre comme moyen de réhabilitation et d’expression pour les prisonniers.

Mezghiche a indiqué que les établissements pénitentiaires participants pour cette 20ème édition sont la prison de Borj Erroumi, la prison de Mahdia, la prison de Houareb à Kairouan, la prison de Gafsa en plus du Centre de rééducation des mineurs délinquants Sidi El Heni.

“30 prisonniers et 5 mineurs participent à cette manifestation théâtrale” a expliqué le porte parole en précisant que la plupart des représentations se tiendront à la Maison de la Culture Maghrébine “Ibn Khaldoun”.

Ci-après le calendrier des représentations:

– le 11 décembre: “Eddebbou” de la prison de Borj Erroumi (Bizerte)
– le 12 décembre : “Damous 34” de la prison de Houareb à Kairouan
– le 13 décembre: “le loup du nord” du Centre de rééducation des mineurs délinquants Sidi El Heni (Sousse)
– le 14 décembre, “Al Rajja” de la prison de Gafsa
– le 15 décembre, “Al Berbacha” de la prison de Mahdia

En marge des JTC, et afin d’encourager les participants et les aider à une meilleure intégration sociale à travers le 4ème art, une commission de spécialistes dans le secteur du théâtre évaluera ces productions pour décerner un prix à la meilleure œuvre en plus d’un certificat de participation pour tous les détenus participants, a conclu Sofiène Mezghiche.