Le bureau exécutif du syndicat général des agents et cadres de la police de l’environnement a annoncé lundi dans un communiqué la suspension de la grève générale qui devait être lancée durant trois jours ainsi que le sit-in qui devait avoir lieu le 13 septembre devant le siège du gouvernement.
Le syndicat a justifié la suspension de la grève et du sit-in par “la réaction positive de l’interlocuteur administratif”, affirmant que la question de la structuration de l’appareil de la police de l’environnement “a été tranchée” ainsi que la question des “primes retirées”.
Au sujet du statut de ce corps, le bureau exécutif a précisé que le ministère de tutelle n’a pas rejeté cette revendication, annonçant la tenue de nouvelles séances de négociation avec l’administration.
Le chef du gouvernement Youssef Chahed avait donné le coup d’envoi de l’action de la police environnementale le juin 2017, rappelle-t-on, pour renforcer les capacités des municipalités à appliquer rigoureusement les dispositions règlementaires en matière de propreté. Ce corps de contrôle de l’environnement touche pour le moment 74 municipalités, dont la totalité des mairies du grand Tunis, ainsi que 20 municipalités chefs lieux de gouvernorats et 20 municipalités dans les villes touristiques et à forte concentration de population.
Selon Habib Karboul, membre de l’appareil de la police de l’environnement, le nombre d’agents mobilisés est estimé fin juin dernier à 320 répartis sur 74 municipalités. Quarante équipes seront mises en place en 2019, selon le plan d’implantation qui prévoit la généralisation dans le tout territoire de la république vers la fin 2022.