Imed Khaskhoussi, membre du Conseil supérieur de la Magistrature, a annoncé l’ouverture prochaine des candidatures pour combler la vacance au sein des chambres pénales spécialisées en justice transitionnelle.
Joint, mercredi, par l’Agence TAP, Khaskhoussi a précisé que des postes sont restés vacants dans certaines chambres pénales spécialisées en justice transitionnelle en raison du dernier mouvement opéré dans le corps des magistrats.
Le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) examinera au cours de cette semaine la question de l’ouverture des candidatures pour combler la vacance dans ces chambres.
Rappelons que le mouvement dans le corps des magistrats pour l’année 2018-2019 a été annoncé le 28 août dernier à l’issue de la réunion du conseil de l’ordre judiciaire. Il était attendu fin juillet dernier.
Selon Khaskhoussi, ce mouvement a concerné 805 juges, dont 200 attachés judiciaires affectés dans différents tribunaux du pays pour y renforcer le cadre administratif. Des magistrats ont, aussi, été promus ou se sont vu octroyer des fonctions.
Dans le cadre de ce mouvement, 66 juges ont été appelés à combler la vacance de 30 postes à l’échelle régionale, a ajouté Khaskhoussi, soulignant le souci d’assurer un meilleur déploiement des magistrats à l’intérieur du pays.
Treize chambres pénales spécialisées pour juger les affaires en relation avec la justice transitionnelle ont été créées à Tunis, Sousse, Sfax, Gabès, Kasserine, Sidi Bouzid, Bizerte, Le Kef, Gafsa, Kairouan, Medenine, Monastir et Nabeul.
Ces chambres ont examiné plusieurs affaires qui leur ont été transférées par l’Instance Vérité et Dignité relatives à des atteintes aux droits de l’homme.