Prise de mesures de prévention contre les maladies transmissibles par les eaux en Tunisie

Les ministères de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, des affaires locales et de l’environnement ainsi que de la santé ont pris, mercredi, à Tunis, plusieurs mesures de prévention contre les maladies transmissibles par les eaux en Tunisie, dont le contrôle des oueds, notamment dans les régions frontalières où sont déversées les eaux usées traitées.

Lesdits ministères ont décidé, au cours d’une séance commune, d’intensifier le contrôle de l’utilisation des eaux usées non traitées pour l’irrigation et de détruire immédiatemement les cultures irriguées par ces eaux, outre la redynamisation du rôle des commissions régionales pour le suivi de la réutilisation des eaux usées dans le domaine de l’agriculture.

Il a également été décidé de renforcer l’assainissement et la stérilisation des eaux distribuées en utilisant du chlore, en plus de l’intensification du contrôle continu de la qualité de ces eaux. Il s’agit, en outre, de mener une campagne d’inspection et de mintenance des pompes d’injection du chlore installées dans les systèmes de l’eau potable des zones rurales.

L’Office national de l’assainissement (ONAS) se tient de respecter les normes de traitement des eaux usées dans les stations d’assainissement en relevant, d’intensifier le contrôle bactériologique et de protéger les réseaux de l’exploitation anarchique.

Les municipalités et les conseils régionaux ont été appelées à renforcer les campagnes de propreté dans toutes les régions ainsi qu’à procéder au curage des cours d’eau, des caniveaux et des vallées. Il a en oue, été recommandé, à l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) et aux services régionaux de l’environnement d’intensifier le suivi des campagnes de suivi de la qualité de l’eau déversée.

Les intervenants ont invité, en outre, les gouverneurs à concevoir des plans régionaux, avant la fin de cette semaine, pour prévenir les maladies transmises par l’eau et prendre une décision pour lutter contre les unités anarchiques de dessalement de l’eau.

Il a été décidé, aussi, d’organiser des campagnes de sensibilisation et d’éducation sanitaire, qui doivent être lancées par les directions régionales de la santé en collaboration avec les services régionaux du ministère des Affaires locales et de l’Environnement, ainsi que ceux du département de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Ont pris notamment part à cette réunion, le secrétaire d’Etat chargé des ressources hydrauliques et de la pêche, le secrétaire d’Etat chargé des affaires locales et de l’environnement et les présidents directeurs généraux de la Société nationale pour l’exploitation et la distribution de l’eau (Sonede), de l’ONAS et de l’ANPE ainsi que le directeur de la sauvegarde de la santé et de la protection de l’environnement (ministère de la santé) et des représentants des directions régionales des resssources hydrauliques, du génie rural et de l’exploitation des eaux.