Tunisie : Ennahdha rejette tout projet contradictoire avec la constitution et les textes catégoriques du saint coran

” Ennadha rejette tout projet contradictoire avec la constitution et avec les textes catégoriques du saint coran “, a souligné, dimanche, Abdelkrim Harouni, président du conseil de la Choura du mouvement Ennahdha concernant la question de l’égalité dans l’héritage telle que proposée dans le rapport de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (COLIBE).

Intervenant à la clôture des travaux du conseil de la Choura qui s’est poursuivi, hier samedi et dimanche matin, à Hammamet, Harouni a indiqué que ” la Tunisie est un Etat civil dans une société musulmane qui respecte les principes islamiques et constitutionnels “. ” C’est un état civil qui reflète la volonté du peuple “, a-t-il encore affirmé.

Et d’ajouter que ” Ennahdha soutient l’effort de réflexion (al-Ijtihad) et les initiatives visant à améliorer la situation de la femme et qu’elle contribuera à développer les dispositions en vigueur conformément aux préceptes de l’islam “.

Il a, par ailleurs, rappelé que son parti demeure attaché à ce que le chef du gouvernement et le gouvernement ne soient pas concernés par la compétition électorale et à ce qu’un remaniement soit opéré le plus tôt possible afin de pouvoir entreprendre les réformes socioéconomiques prévues dans le Document de Carthage.

Selon Harouni, tous les membres du gouvernement actuel peuvent se porter candidats aux élections après avoir quitté leurs postes.

Ennahdha continuera à soutenir le gouvernement actuel, à condition qu’il ne soit pas concerné par les élections présidentielle et législatives, a-t-il ajouté.

Ennahdha, a-t-il dit, demeure attachée à un consensus avec toutes les forces nationales afin de surmonter toutes les difficultés de la conjoncture actuelle, soulignant que son parti est profondément préoccupé par la situation socioéconomique qui prévaut dans le pays malgré les indicateurs positifs enregistrés.

Le Conseil de la Choura a souligné, en outre, que l’Instance Vérité et Dignité est appelé à parachever ce processus avant la fin de l’année en cours afin de réparer les injustices.