Tunisie : Le Courant populaire tient son premier congrès les 24 et 25 mars

Le parti du Courant populaire tient son premier congrès les 24 et 25 mars avec pour slogan “La souveraineté nationale est notre priorité et le développement indépendant est notre orientation”.

Quelque 402 congressistes représentant tous les gouvernorats de la Tunisie prennent part à ces assises. Ils discuteront de cinq motions, dont celle de la politique générale et celle de la lutte contre le terrorisme.
Au cours de ce congrès seront élus les nouveaux membres du bureau politique (19 membres) et du comité central (76 membres) ainsi que les commissions spécialisées, à savoir la commission centrale, la commission financière et la commission de règlement intérieur.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du Courant populaire, Zouheir Hamdi, a évoqué indiqué que son parti “accède, aujourd’hui, à une nouvelle étape, celle de la lutte contre les forces rétrogrades et les forces soutenues par la mafia et la colonisation”.

Il a évoqué la situation difficile par laquelle passe actuellement la Tunisie, où, selon lui, le pessimisme et le sentiment de désillusion règnent en maîtres, surtout après l’échec des gouvernements successifs à réussir à changer la situation socioéconomique et à améliorer le niveau de vie des Tunisiens.

Zouheir Hamdi a critiqué l’actuel gouvernement, déplorant l’absence d’un plan d’action concret et d’une vision claire pour la prochaine étape.

Il a appelé à un dialogue rassemblant toutes les forces vices, les personnalités et les organisations nationales “sans associer les composantes de la coalition au pouvoir”. Ce dialogue aura pour objectif, a-t-il dit, d’élaborer une vision commune qui permettra de préparer convenablement les législatives et présidentielle de 2019.

Le Courant populaire, tel que l’a voulu son fondateur le martyr Mohamed Brahmi, a-t-il dit, est une réelle tentative sur la voie de “la poursuite du projet national libérateur et rassembleur entamé depuis le 19e siècle”.

Ont assisté à l’ouverture du congrès, outre l’ambassadeur de Palestine à Tunis, des représentants de partis politiques de Tunisie et de l’étranger et d’organisations nationales ainsi que des personnalités politiques nationales.