Le Conseil supérieur de la magistrature n’a reçu aucune demande pour lever l’immunité du magistrat et ancien ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli.
C’est ce qu’a indiqué Imed Khaskhoussi, membre du Conseil supérieur de la magistrature, lundi, dans une déclaration à l’agence TAP.
Il a précisé que le Conseil supérieur de la magistrature, et plus précisément le conseil de l’ordre judiciaire, est la seule partie habilitée pour demander la levée de l’immunité au cas où une demande dans ce sens est émise par la justice militaire, étant donné que Najem Gharsalli est un magistrat de l’ordre judicaire.
Vendredi dernier, le Procureur général de la direction militaire a démenti l’information faisant état de l’émission d’un mandat de dépôt contre l’ancien ministre de l’Intérieur Najem Gharsalli sur fond de l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat impliquant l’homme d’affaires Chafik Jarraya.
L’information relayée par les médias et sur les réseaux sociaux selon laquelle le juge d’instruction militaire près le Tribunal militaire permanent de première instance a émis un mandat de dépôt contre l’ancien ministre de l’Intérieur Najem Gharsalli est infondée, a indiqué le Procureur général de la direction militaire dans un communiqué.
A ce stade de l’enquête, Najem Gharsalli a seulement été auditionné en tant que témoin en sa qualité d’ancien ministre de l’Intérieur, précise le Procureur général de la direction militaire.
Dans des déclarations accordées à des radios, Najem Gharsalli, ancien ministre de l’Intérieur et ancien ambassadeur de Tunis au Maroc, a indiqué que le juge d’instruction du Tribunal militaire l’a entendu en tant que témoin et n’a pas émis à son encontre un mandat de dépôt.