Sofiene Selliti, porte-parole du Tribunal de première instance et du pôle judiciaire et financier, a démenti l’implication d’aucun cadre ou agent de la douane dans des affaires de blanchiment d’argent touchant 20 accusés, dont des cadres bancaires et des fonctionnaires publics.
“Contrairement aux informations colportées, c’est la direction des recherches douanières qui a engagé les investigations dans ces affaires et ouvert ces dossiers”, a-t-il précisé samedi soir à l’agence TAP.
Selliti avait indiqué auparavant à l’agence TAP que neuf mandats de dépôt ont été émis contre des personnes accusées dans des crimes de blanchiment d’argent et 5 autres ont été maintenues en liberté. Au total 20 personnes, dont des cadres bancaires et des fonctionnaires publics, sont recherchés.
Il a précisé que le ministère public a ordonné la veille l’ouverture d’une information judiciaire contre 20 personnes, dont 13 ont été écroués, pour blanchiment d’argent et exercice de fonctions ou d’activités professionnelles ou sociales pour se procurer des facilités afin de commettre leurs crimes.
Mercredi, une source proche de la présidence du gouvernement avait déclaré à l’agence TAP que le pole judiciaire, économique et financier a ouvert des enquêtes sur ces crimes dans le cadre de la lutte contre la corruption, précisant que le réseau des accusés compte notamment des commerçant, des cadres et agents de contrôle technique ainsi que des cadres bancaires.