Noureddine Tabboubi appelle à élaborer une approche unifiée de la question migratoire

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Tabboubi, a souligné vendredi l’impératif d’ajuster les politiques de la migration dans les pays arabes et africains afin d’aider à protéger les droits économiques, sociaux et syndicaux des migrants et assurer leur intégration dans les pays d’accueil.

Il a appelé, à l’ouverture de la session de formation organisée du 06 au 08 octobre au profit des cadres syndicalistes adhérents au réseau syndical des migrations méditerranéennes subsahariennes, les syndicats européens et arabes ainsi que des pays subsahariens à œuvrer afin d’élaborer une approche unifiée de la question de la migration. Le but de cette approche est de transformer cette question, d’un problème intrigant les décideurs dans les pays d’accueil et ceux d’envoi en un facteur positif contribuant à la réalisation de la stabilité et concrétisant les objectifs de développement.

Tabboubi a souligné, par la même occasion, l’importance de mettre en place une nouvelle approche et un plan de gouvernance de migration après une remarquable prolifération de la migration clandestine. C’est le résultat, a expliqué Tabboubi, d’un échec des politiques de développement dans les pays du sud de la Méditerranée et subsahariens, donnant lieu a des milliers de jeunes sans emplois.

L’accroissement du taux de la haine et du racisme dans les pays du nord de la méditerranée envers les migrants pouvant porter atteinte à leur dignité et droits humains, appelle tous les syndicats à jouer un rôle social envers cette catégorie notamment l’impératif de réexaminer les conventions internationales sur la question de la migration.

Tabboubi a également appelé, à ce propos, à la nécessité d’inciter les gouvernements des pays de la méditerranée et subsahariens pour adopter les conventions internationales relatives à la migration dont celle n97et 143 publiées par l’organisation internationale du travail, ainsi que la convention des nations unies pour l’année 1990 et à adapter les législations nationales avec les dispositions de ces conventions.