Le Syndicat national des forces de sécurité intérieure a demandé mardi au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur de tenir une réunion d’urgence dans le cadre de la Commission parlementaire de l’organisation de l’administration et des affaires des forces armées pour l’examen du projet de loi sur la répression des atteintes contre les forces armées.
Cet appel est lancé suite à la mort du lieutenant Majdi Hajlaoui qui a succombé à ses brûlures provoquées par l’incendie d’une voiture de police dans la délégation de Bir Lahfey ( Sidi Bouzid).
Le syndicat a également appelé le président de la République, chef suprême des forces armées à faire preuve de fermeté à l’égard des personnes qui transgressent l’état d’urgence et demandé à la présidence du gouvernement d’assumer sa responsabilité pour la protection des fonctionnaires des forces de sécurité intérieure.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, le syndicat a, par ailleurs, invité les différents corps des forces de sécurité à appliquer la loi n°1969-4 du 24 janvier 1969 règlementant les réunions publiques, cortèges, défilés, manifestations et attroupements afin de se protéger et protéger les bâtiments de la police tout en appliquant la loi de l’état d’urgence.
Le lieutenant Majdi Hajlaoui qui relève du district de la sécurité nationale de Sidi Bouzid, est décédé, samedi dernier, des suites de ses brûlures.
Il avait été brûlé au troisième degré suite aux jets de cocktail Molotov provoquant l’incendie d’une voiture de service qui intervenait pour stopper une bagarre dans le marché hebdomadaire de Bir Lahfay, à Sidi Bouzid au cours de laquelle un jeune homme a trouvé la mort après avoir été poignardé dans le dos.