Football : Le CS Sfaxien retire sa confiance au bureau fédéral de la FTF

Le comité directeur du CS Sfaxien a decidé de retirer sa confiance au bureau fédéral de la fédération Tunisienne de football et de charger la commission des règlements d’entreprendre toutes les mesures et dispositions nécessaires pour défendre les interêts du club et de son président, suite à la décision de la FTF de radier à vie de toute activité sportive. le président du club Moncef Khemakhem.

La décision de retirer la confiance au bureau fédéral a été prise pour son non respect de la neutralité, souligne un communiqué du club précisant: “il est clair que la gestion de la fédération tunisienne de football est marquée par une interférence polifique, ce qui est strictement interdit par la FIFA”.

La même source dénonce également le timing de l’annonce par la FTF de la décision de radiation à vie du président du CS Sfaxien, qui est intervenue quelques heures avant le coup d’envoi du match de l’équipe qui devait défendre les couleurs nationales en coupe de la CAF, ce qui a obligé le comité directeur à appeler le public sfaxien à faire preuve de sagesse dès qu’il a vu les premiers signes de grondements de colère des supporters, ce qui pouvait provoquer une catastrophe dans le stade”, souligne le communiqué.

Moncef Khemakhem tiendra une réunion avec la ministre de la jeunesse et des sports, Majdouline Cherni pour éxaminer la situation.

Le bureau fédéral de la FTF, rappelle-t-on, réuni jeudi soir, a décidé de radier à vie le président du CS Sfaxien, Moncef Khemakhem, de toute activité sportive, et de lui infliger une amende de 30 mille dinars, et ce à la lumière des rapports officiels de l’arbitre et du commissaire du match ainsi que du ministère de l’intérieur relatifs au match qui a opposé l’équipe sfaxienne à l’Etoile du Sahel, le 1er mars dernier à Sfax, dans le cadre de la deuxième journée play-off de la Ligue 1 de football professionnel.

Le bureau fédéral précise que cette décision a été prise en tenant compte également des déclarations faites par Moncef Khemakhem aux médias et des enregistrements des arbitres du match Said Kordi et Makram Essefi et qui ont prouvé que “Khemakhem est accusé de violence et de geste obscène intentionnels sur le premier assistant et des propos immoraux et incitant au régionalisme envers les arbitres, et dont il n’a pas nié la véracité, dans une émission télévisée.