Tunisie – ARP : Démarrage de la plénière consacrée au vote de confiance aux deux nouveaux ministres du gouvernement Chahed

La plénière de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), consacrée au vote de confiance aux deux nouveaux membres du gouvernement de Youssef Chahed, a démarré, jeudi, au Palais du Bardo, en présence de 137 députés.

Selon les articles 142 et 143 du règlement intérieur de l’ARP, le président du parlement se charge, au démarrage de la plénière, de présenter brièvement le sujet de la séance. La parole est, ensuite, donnée au chef du gouvernement, Youssef Chahed.

A l’issue de l’intervention du chef du gouvernement, les députés prendront la parole dans la limite du temps alloué au débat général lors de cette séance. Le chef du gouvernement reprendra, de nouveau, la parole pour répondre aux élus. La séance sera levée et se poursuivra le jour même pour voter la confiance.

Le bureau de l’ARP, réuni mardi dernier, a décidé, à la demande de la présidence de la République, d’avancer d’un jour la séance plénière consacrée au vote de confiance aux deux nouveaux membres du gouvernement Chahed. Il s’agit de Ahmed Adhoum, ministre des Affaires religieuses, et de Abdellatif Hmam, Secrétaire d’Etat au Commerce.

Pour obtenir la confiance de l’ARP, il est nécessaire d’avoir l’approbation de la majorité absolue des membres (109 voix).

En vertu de l’article 89 de la Constitution, au cas où les deux nouveaux membres obtiennent la confiance de l’Assemblée, le président de la République procède sans délai à leur nomination. Les deux nouveaux ministres prêteront ensuite serment devant le président de la République.

Le chef du gouvernement avait décidé, le 25 février 2017, d’opérer un léger remaniement ministériel. Ainsi, ont été nommés Ahmed Adhoum au poste de ministre des Affaires religieuses, Khalil Ghariani, ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance et Abdellatif Hmam, Secrétaire d’Etat au Commerce.

Il avait, ensuite, décidé de supprimer le ministère de la Fonction publique et de la Gouvernance et de le rattacher à la présidence du gouvernement; le ministre désigné s’étant excusé de ne pouvoir accepter ce poste.