Assassinat de Mohamed Zouari : Des partis politiques demandent au gouvernement de faire la lumière sur les circonstances du meurtre

Plusieurs partis politiques ont demandé au gouvernement de poursuivre les efforts pour faire la lumière sur les circonstances de l’assassinat, à Sfax, de l’ingénieur Mohamed Zouari, dans lequel des services de renseignement étrangers seraient impliqués.

Dans leurs déclarations respectives, ces partis insistent, également, sur la nécessité d’informer l’opinion publique sur les résultats des investigations et les procédures à suivre à l’encontre des auteurs du meurtre, soulignant la nécessité de renforcer l’action de renseignement sécuritaire et la mise en place de stratégie efficace pour préserver l’intégrité du pays.

Le parti Destourien libre a mis en garde contre “toute instrumentalisation de l’affaire pour servir des agendas politiques, et le risque de glisser vers des situations de violence et d’assassinats afin de se maintenir dans certains postes”.

“La précarité de la situation sécuritaire en Tunisie résulte de la dissolution de l’appareil de sûreté de l’Etat sous l’instigation d’hommes politiques et de défenseurs des droits humains”, a estimé le parti.

De son côté, Al-Massar a exprimé sa vive préoccupation à l’égard des manquements graves constatés quant aux précautions sécuritaires à prendre vis-à-vis des services de renseignements étrangers et le traitement médiatique des crises et autres situations délicates, appelant à la vigilance et à la préservation de l’intégrité du territoire tunisien.

Le parti a, par ailleurs, appelé à l’ouverture d’une enquête approfondie sur les circonstances de l’entrée sur le sol tunisien du journaliste de la chaîne de télévision israélienne, faisant part de son soutien total aux mouvements dénonçant les assassinats politiques et hostiles à l’entité sioniste.

Le parti Tunisie verte a, quant à lui, qualifié cet assassinat “d’atteinte à la souveraineté de l’Etat et à sa dignité”, appelant à la démission des responsables de cet échec sécuritaire et à l’audition du ministre de l’Intérieur au parlement.