La discrimination raciale existe encore en Tunisie

aveunueLa Jeune chambre internationale (JCI) de Tunis a organisé samedi à Tunis une manifestation baptisée “Ahna Menkom” pour dénoncer la persistance de la discrimination raciale sous toutes ses formes en Tunisie.

Intervenant à cette occasion, Oussema Ferchichi, président de la JCI Tunis a souligné la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à toutes les formes de discrimination raciale en Tunisie et faire valoir l’entente entre tous les membres de la société.

Dans ce contexte, il a appelé à l’élaboration de programmes culturels et de sensibilisation dans les différents établissements scolaires outre l’adoption de lois visant à interdire la discrimination raciale en Tunisie et à consacrer l’esprit de citoyenneté.

Il a, à cet effet, souligné l’urgence d’adopter le projet de loi relatif à la lutte contre la discrimination raciale en Tunisie sous toutes ses formes visant à consacrer
l’égalité et le respect de la dignité humaine à travers la sanction des contrevenants et la protection des victimes.

De son côté, la directrice de la manifestation ” Ahna Menkom ” Hibat Allah Ghoualmya a estimé que la société civile tunisienne ainsi que tous les intervenants pourront mettre fin à ce phénomène qui a pris de l’ampleur au cours de ces dernières années surtout que la Tunisie est parmi les premiers pays à avoir ratifié la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

Le programme de la manifestation a comporté des manifestations théâtrales et musicales ainsi que plusieurs interventions présentées par des juristes, des sociologues et des artistes dénonçant la discrimination raciale en Tunisie et dans le monde entier.

Créée en 1971, la JCI de Tunis est une organisation non lucrative qui contribue à la formation des jeunesdirigeants âgés entre 18 et 40 ans.