Nommé il y a moins d’un an à la tête du Real Madrid, vainqueur de la Champions League, Zinédine Zidane connaît le destin de tout entraîneur à ce niveau, alors il profite.
Alors qu’il connaît peut-être sa première période difficile à la tête du Real, avec une série de trois matches nuls en Liga et “seulement” la deuxième place du classement derrière l’Atlético après sept journées, Zinédine Zidane a fait preuve d’un certain fatalisme en évoquant la suite de sa carrière d’entraîneur.
“Ça arrivera quoi qu’il arrive”, a-t-il répondu à son ancien complice en équipe de France Christophe Dugarry, sur RMC, qui évoquait la porte de sortie qui attend tôt ou tard tous les coaches au très haut niveau. “Donc je profite à fond de ce que je fais, c’est ça qui est bon. Tous les jours, de ma voiture jusqu’au vestiaire, je profite…”
Zidane est le premier entraîneur né en France vainqueur de la Champions League, la saison dernière, après seulement quelques mois passés à son premier poste d’entraîneur. “Je contemple même les arbres qui sont là.”
“Je me dis que j’ai une chance inouïe, et je me régale”, a-t-il dit, rappelant que le club pour lequel il remporta aussi la Champions League en tant que joueur en 2002, représente “le top du top”.
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