Affaire Chourabi et Gtari : Des organisations dénoncent l’indifférence des autorités tunisiennes et libyennes

Des organisations nationales et internationales ont dénoncé, jeudi, l’indifférence des autorités tunisiennes et libyennes face à l’affaire de Sofien Chourabi et Nadhir Gtari, disparus en Libye, il y a deux ans, jours pour jour.

Elles ont plaidé pour la mise en œuvre de la commission mixte d’enquête pour dévoiler les circonstances de la disparition des journalistes et alléger les souffrances de leurs familles.

Dans une déclaration commune à l’occasion de la commémoration de la Journée nationale pour la protection des journalistes, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), la Section Tunisienne d’Amnesty International, Reporters sans frontières (RSF), Article 19 et autres organisations ont réitéré leur appel au gouvernement tunisien et aux autorités libyennes afin que lumière soit faite sur le sort des journalistes Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari, enlevés en Libye, le 8 septembre 2014.

Les organisations exhortent également les autorités tunisiennes à faire de la protection des journalistes une priorité.

Elles ont demandé aux autorités de renforcer la protection juridique, physique et socio-économique des journalistes tunisiens, en donnant priorité à l’adoption des lois relatives à la presse et à l’audiovisuel en conformité avec la Constitution et les normes internationales en concertation avec les professionnels du métier et la société civile.

Les organisations ont également appelé la Tunisie à respecter ses engagements internationaux en matière de liberté de la presse.

Les organisations signataires :
-Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT)
– Le Forum Tunisien des Droits Economiques et Sociaux (FTDES)
-Free Sight Association
-Section Tunisienne d’Amnesty International
-(Reporters sans frontières (RSF)
-ARTICLE 19
-Le Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’homme
-Le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)