Les ministres du Mouvement Nidaa Tounes, l’un des quatre partis au pouvoir ont renouvelé, vendredi, leur soutien absolu à l’initiative présidentielle en faveur de la formation d’un gouvernement d’union nationale qui, ont-ils estimé, ” est le meilleur moyen pour soustraire le pays à la situation difficile à laquelle il fait face ”
Dans une déclaration commune, ils ont également réaffirmé leur adhésion absolue à la position officielle du parti vis-à-vis de cette initiative, dénonçant à ce propos toutes les tentatives visant à douter ou à altérer la portée de cette initiative, en faisant allusion aux déclarations et propos tenus par certains membres du comité politique du Mouvement Nidaa Tounes, en l’occurrence Boujomaâ Remili, Ridha Belhaj, Khemaïes Ksila et Faouzi M’aouia.
Cette déclaration a été signée par la ministre du tourisme Salma Elloumi, le ministre des Affaires étrangères Khemaïes Jhinaoui, le ministre des Affaires locales, Youssef Chahed, le ministre de l’Education, Néji Jalloul, le ministre de la santé, Saïd Aïdi, le ministre du transport, Anis Ghedira et le ministre des finances Slim Chaker.
Boujomaà Remili, membre du comité politique du mouvement Nidaa Tounes, avait réclamé, mercredi dernier, la suspension de l’initiative présidentielle en faveur de la formation d’un gouvernement d’union nationale dans sa version actuelle.
” Cette version comporte plusieurs anomalies “, avait-il estimé, jugeant indispensable de traiter cette initiative sur la base des mécanismes constitutionnels et d’évaluer le rendement des membres du gouvernement pour éviter une crise de pouvoir.
Dans un communiqué, Boujomaa Remili, Ridha Belhadj, Khemaïes Ksila et Faouzi M’aouia avaient réclamé le maintien du gouvernement Essid tout en restant ouvert aux compétences.
Pour eux, ” l’échec de Nidaa Tounes à mettre en place d’instances dirigeantes démocratiques est à l’origine et de la crise du gouvernement “.
” Les dirigeants de Nidaa Tounes doivent écarter Hafedh Caïd Essebsi (fils du président) de la direction du parti “. avaient-ils dit.