Zouhaeir Makhlouf a affirmé être empêché, lundi, de rejoindre son poste au sein de l’Instance Vérité et Dignité (IVD)en dépit d’une décision du Tribunal administratif qui suspend la décision de son licenciement en tant que vice-président de l’Instance.
Dans une déclaration à l’agence TAP, il a précisé avoir regagné son poste à l’IVD au lendemain de la décision du Tribunal administratif rendue, le 18 avril courant, avant de découvrir, de nouveau, le changement de serrure de son bureau. Makhlouf s’est dit prêt à saisir, une seconde fois, la justice.
En octobre 2015, le Conseil de l’IVD avait décidé la suspension de Zouhaier Makhlouf de ses fonctions. Cette décision a été reportée et invalidé par le TA. Mais le 22 décembre 2015, l’IVD affirme à nouveau son attachement au limogeage de Makhlouf.
Selon l’IVD, ce dernier aurait violé les articles de la loi organique régissant la justice transitionnelle relatifs au serment, au secret professionnel et au prestige de l’Instance.
En été 2015, Zouhaier Makflouf avait critiqué dans une lettre adressée au président du Parlement la gestion « autoritaire » et « chaotique » de l’IVD par sa présidente Sihem Ben Sen Sedrine.